LES 4 PHASES DU PEDALAGE

 

- La poussée
La première phase est la poussée de la pédale vers l'avant à l'aide d'une extension de la jambe (action du quadriceps) et une extension du pied (action du triceps sural).

- La pression
La pression sur la pédale vers le bas, secteur de puissance maximale, constitue la deuxième phase. On observe alors une extension de la cuisse (action du grand fessier), une extension de la jambe (action du quadriceps) comme du pied (action du triceps sural).

- Le point critique
Cette troisième phase correspond au point mort physiologique bas, appelé encore secteur critique inférieur. On remarque alors une répulsion du pied vers l'arrière, mettant en oeuvre une extension de la cuisse (action du grand fessier), une flexion de la jambe (action des ischio jambiers) et une extension du pied (action du triceps sural).

- L'élévation
Dernière phase,l'élévation était, du temps des pédales traditionnelles,un secteur de très faible rendement.Les pédales automatiques,en solidarisant efficacement le pied et la pédale, ont permis de rentabiliser ce secteur.Nous assistons alors à une flexioçn prononcée de la cuisse (action du psoa iliatique,du droit antérieur et du couturier),à une flexion de la jambe sur la cuisse (action des ishios jambiers) ainsi qu'une flexion du pied (action du fléchisseur commun des orteils et du tibia antérieur).

 

 LES MUSCLES DU PEDALAGE
Certains muscles sont particulièrement sollicités et interviennent à tour de rôle.De morphologie et anatomie très différentes,il sont très complémentaires les uns des autres.Le rôle de chacun est bien défini mais peuvent aussi présenter des problèmes liés à leur configuration.

Le grand fessier Le triceps sural Le psoas-iliatique
Le quadriceps Les ishios jambiers

 LE GRAND FESSIER
C'est le muscle le plus puissant de l'organisme, et donc du pédalage. Il étend la cuisse sur le bassin et sert à enfoncer la pédale. Il s'insère d'une part sur le sacrum et sur le bassin et, d'autre part, sur la face postérieure du fémur. Ses insertions s'opèrent à l'aide de tendons larges et étendus, surdimensionnés par rapport au muscle. La littérature sportive n'a pas décrit de tendinites des grands fessiers, extrêmement rares. Aussi ne faut-il pas hésiter à solliciter ce muscle en reculant suffisamment la selle par rapport à l'axe de pédalier.